Le temps des Ogres
La lecture théâtralisée du "temps des Ogres" est proposée aux établissements scolaires via l’application adage (offre vitrine sur le site pass Culture)
C'est la course au pouvoir
Tous les coups sont permis entre le Commandeur et son frère, le Grand Mystificateur, et pendant que les deux tyrans se disputent le pouvoir et la richesse, la
colère gronde chez les pauvres, anéantis par une vie de labeur acharné et de répression policière. Chargé à la fois de jouer les espions pour son maître et de le distraire, le Clown du Commandeur
devient le porte parole du peuple opprimé. Il ne lui reste plus qu'à exalter la rivalité entre les deux chefs pour provoquer une guerre fratricide et libérer le pays de la
dictature.
Tous les coups sont permis
Une fable drôle, impertinente et cruelle sur la folie du pouvoir, avec des enfants soldats, des pauvres, un tyran qui s’ennuie parfois, des culs-de-jatte, des couteaux, des fourchettes, encore des pauvres, un autre tyran qui s’ennuie vraiment, des bombes atomiques, un hachoir à viande, un Fou du Roi, toujours des pauvres, deux comédiens qui s'affrontent à coups de boîtes de conserves... et un balai pour nettoyer les dégâts.
Création 2020, avec le soutien de :
CIATE de Bourganeuf 23
Ville de La Ferté-sous-Jouarre 77
Ane Vert Théâtre de Fontainebleau 77
Maison des Arts de Brioux sur Boutonne 79
Commune de Dun-le-Palestel 23
Commune de Fresselines 23
Programmé au Royal Boui-Boui de La Ferté sous Jouarre 77, Festival off d'Avignon (Théâtre du Roi René), Théâtre de l'Epée de Bois / Cartoucherie - Paris 75012
La presse (extraits)
Signé Daniel Violette, "Le temps des Ogres" est un spectacle rare, pédagogique et d'une grande intelligence... Enfants soldats, bossus, guerriers effrayants et effrayés, mis en scène de manière bouleversante et burlesque, à la manière de Ionesco, Jarry et Brecht dont le beau discours du Grand Commandeur n'est pas sans rappeler celui d'Arturo Uï prenant la parole à la fin de la pièce. La force de ce "Temps des Ogres" tient avant tout dans sa beauté visuelle, dans le travail énorme de la construction des marionnettes que l'on doit à Daniel Violette en personne. Voilà un spectacle important sur le propos et exemplaire sur la forme déployée ici pour dénoncer en réalité toutes les dictatures. (La Provence)
La métaphore fait mouche, et la mise en scène, faite de caisses de bois et de batterie de cuisine, laisse des images marquantes : la grande chorale incapable de parler d'une même voix, les prisons qu'on vide, et surtout cette bataille finale entre le grand commandeur et le grand mystificateur qui s'achève dans le désordre inqualifiable des quilles de bois jetées à terre. Quant à assouvir leur faim, les ogres, au final se cassent un peu les dents... (Vaucluse matin)
"Le temps des Ogres" mérite le détour. Il met en exergue, de manière plutôt ludique et inventive les tensions des dictatures. Peuple opprimé, dirigeants ambitieux et schizophrènes, armée lobotomisée et clown réfractaire. La compagnie Taïko nous entraîne dans une fresque décalée de ce régime politique pour mieux le dépeindre. (Rue du Théâtre)
Daniel Violette : texte, chansons, décors et marionnettes
Bertrand Saunier : mise en scène
Musiques : Dominique Cardon, Jean-Carl Feldis, avec la participation de Josée Violette (contrebasse)
Antonin Liège : création lumière
Interprétation : Daniel Violette et Bertrand Saunier
Crédits photos : Eric Varenne, Etienne Gault, Daniel Violette